Le Banking-as-a-Service : une révolution silencieuse qui redéfinit la finance africaine
Le modèle BaaS bouleverse la finance africaine. Comment TNA Consulting se positionne comme infrastructure de confiance pour les banques et fintechs.

Introduction

Le modèle de Banking-as-a-Service (BaaS) bouleverse la manière dont les services financiers sont conçus, distribués et consommés. Plutôt que de créer de nouvelles banques, des acteurs non bancaires — fintechs, plateformes, sociétés de leasing, opérateurs télécoms — s’appuient désormais sur les infrastructures bancaires existantes via des APIs. Ce modèle, déjà bien établi aux États-Unis et en Asie, trouve en Afrique un terrain particulièrement favorable. Comme le souligne Samora Kariuki dans Frontier Fintech, la faible inclusion financière, la montée des travailleurs indépendants et la transformation numérique rapide créent les conditions parfaites pour une révolution BaaS africaine.

Pourquoi le BaaS a du sens en Afrique

  • Inclusion financière encore partielle : à peine 50 % des Africains ont accès à un compte bancaire.
  • Usages numériques explosifs : le mobile money, le e-commerce et les PME digitales ont prouvé la demande.
  • Banques solides mais lentes : priorité à la conformité et à la rentabilité, au détriment de l’innovation produit.
  • Régulation conservatrice : peu de nouvelles licences, d’où le besoin d’alternatives comme le BaaS.

Le rôle clé des banques partenaires

Pour les banques, le BaaS représente une nouvelle source de revenus : frais d’API, commissions sur transactions, intérêts sur dépôts. Mais surtout, c’est un moyen d’ouvrir leur infrastructure à l’innovation sans perdre la main. Des pionniers comme DTB (Astra), Ecobank, Providus Bank ou Equity Bank montrent déjà la voie, tandis que des acteurs technologiques comme Anchor, Skaleet ou Ukheshe fournissent les briques d’intégration nécessaires.

Les piliers du BaaS : confiance, conformité et inter-opérabilité

Le BaaS repose sur trois piliers essentiels :

  • Compliance intégrée : identification des bénéficiaires finaux (UBO), KYC et AML robustes.
  • Supervision et audit : visibilité en temps réel sur les flux financiers.
  • Inter-opérabilité : APIs stables et sécurisées entre banques, fintechs et partenaires tiers. C’est précisément sur ces trois axes que des entreprises comme TNA Consulting apportent une valeur unique.

TNA Consulting : l’infrastructure de confiance du futur BaaS africain

Avec ses solutions interconnectées, TNA Consulting fournit déjà la colonne vertébrale technologique nécessaire à un écosystème BaaS fiable et conforme :

  • FIRES — Reporting réglementaire multi-réglementations (BAM, BCEAO, BCC, BCRG, BCM, …)
  • JURIS — Classification des crédits et calculs de provisions IFRS 9
  • MGL (Master General Ledger) — Contrôle et intégrité comptable
  • MIRROR — Rapprochement bancaire automatisé
  • OCTY — Middleware d’orchestration de données et intégration d’APIs

En combinant ces briques, TNA offre aux banques, fintechs et institutions de microfinance un socle complet de BaaS Compliance & Reporting, un avantage stratégique sur un marché encore fragmenté.

Leasing-as-a-Service et Microfinance-as-a-Service : l’extension naturelle du modèle

Au-delà du BaaS, TNA Consulting démontre que ce modèle s’étend désormais à d’autres segments financiers. En effet, le Leasing-as-a-Service (LaaS) a déjà fait ses preuves à travers une expérience réussie menée par TNA Consulting avec la société de financement d’un constructeur poids lourd de renommée mondiale. De même, la Microfinance-as-a-Service (MaaS) s’est concrétisée avec succès à Madagascar, où TNA a accompagné le lancement complet d’une institution de microfinance numérique. Certes, le fait que ces deux projets soient des greenfield a joué en faveur du LaaS et du MaaS, mais ils illustrent clairement un renouveau du modèle financier africain, qui ne se limite plus aux seules banques traditionnelles.

Vers un BaaS panafricain ?

L’Afrique a l’opportunité de créer son propre modèle de BaaS panafricain, adapté à la diversité réglementaire et à la réalité économique du continent. Les partenariats entre banques, fintechs et intégrateurs — comme ceux que TNA développe — seront essentiels pour bâtir une finance ouverte, sécurisée et inclusive.


En conclusion

Le Banking-as-a-Service n’est pas une tendance passagère : c’est la nouvelle colonne vertébrale du système financier africain. Il permettra à des millions de particuliers et d’entreprises d’accéder à des services financiers modernes, tout en donnant aux banques et fintechs les moyens de collaborer efficacement. Chez TNA Consulting, nous croyons que le futur du BaaS africain — tout comme celui du LaaS et du MaaS — se construira sur trois piliers : la donnée, la conformité et la collaboration.